Gonjasufi au Bota ce 13 décembre 2010

Après nous avoir livré un excellentissime dernier album, A Sufi And A Killer (ma chronique), Gonjasufi se présentait pour la première fois en Europe avec son "Full Live Band" ce lundi 13 décembre 2010 à l' Orangerie du Botanique.

Et le moins que l'on puisse écrire c'est qu'il a laissé une impression assez mitigée : les amateurs de fumette aux yeux brillants et vaseux ont braillé, pogoté et beaucoup transpiré. Ils étaient conquis d'avance. Les "non-fumettes", eux, n'ont pas retrouvé la magie de l'album, n'ont apprécié que de rares moments, ceux où Gonjasufi n'est pas penché en avant, caché derrière ses dreadlocks, semblant chercher quelque chose sur le sol, ceux aussi où la voix du lascars était audible et ceux enfin qui voyaient notre gaillard sortir d'un schéma assez répétitif et pour tout dire chiant.

Bon, faut pas non plus exagérer ! Perso je me suis pas embêté une minute et j'ai apprécié les morceaux un peu soul et ceux un peu déjantés (des musiciens surtout). 

La critique du Soir. (sensiblement du même avis que moi).

Allez, assez de bla-bla, voyez et entendez plutôt ce que j'ai retenu de meilleur !!!

La fumette à Gonja & Cie Le Soul de Gonja Le final ébouriffant Pogo, Stage Dive & Co

Comments

[Yann]

Et pendant ce temps, à la Rotonde, j'ai vu peut-être mon meilleur concert de l'année avec la prestation de Matthew Dear...

[Caro]

Mais qu'est-ce qu'on foutait là?!? Je me le demande toujours...
On aurait peut-être dû fumer le joint qu'ils ont allumé au départ pour être dans le trip!

[Mmarsupilami]

J'ai failli y aller...
Bon, ben je m'en tiendrai à l'album!
;-)

[Aert]

...du journal "Le soir"
http://blog.lesoir.be/frontstage/2010/12/14/la-punky-reggae-party-de-gonjasufi/#more-6678

[Aert]

On nous a présenté Gonjasufi comme un nouveau messie, lui revenu du désert et ayant rencontré le cosmos. Mais il s’est plutôt avéré être un messie tout droit venu des pires trottoirs crottés d’Amérique. L’homme renvoie à la pire caricature de l’Américain : un ego énorme et un langage composé à 75% de « Fuck ». Quant à la musique, son band et lui ont nivelés tous les morceaux vers le bas. Les belles mélodies, les samples étranges et l’originalité des morceaux de l’album ont fait place à un chaos parfois bruitiste, parfois violent. Tout a perdu de son âme, de son cachet. Avec beaucoup de peine à identifier mes morceaux favoris. Son set m’a semblé long, très long. A tel point que je me suis demandé ce que je faisais ici... Après 2 rappels totalement déglingués ou l’on a eu droit à une mise à mort de batterie théâtrale, il était vraiment temps de clôturer et de lui crier : « Bon, maintenant Gonja, ça suffit ! »